Je viens de lire l'article paru mardi 11 mai que je vous transmets ci-dessous :
Lors de son entretien avec le sous-préfet le mardi 4 mai, dont nous avons fait état dans une page précédente, M. Henri Jurquet a eu le souci de lui rappeler la situation financière à laquelle il a eu à faire face depuis mars 2008.
Dans ce but, il a remis à M. Christian Ricardo, qui rencontrera cet après-midi en mairie les élus brignacois, les bilans des trois opérations d’envergure réalisées sur le territoire de la commune entre 2006 et 2010 : le P.A.E des « Catalounes », la station d’épuration et l’extension de l’école.
La réalisation des « Catalounes » s’est traduite par un résultat en trompe l’œil. En effet, la réalisation des cinq lotissements privés s’est conclue par un très léger déficit apparent : 3 082,62 €.
Et, ce, bien que la commune eut contribué à ce quasi équilibre à l’aide d’un virement de 128 860 €, puisés dans le résultat positif du lotissement communal « La Paro » et, ce, au titre de sa « contribution » au projet global.
Mais, surtout, la participation des lotisseurs privés aux équipements collectifs (école, station d’épuration et réseau pluvial) a été passée implicitement aux pertes et profits, soit au total 147 000 € et, ce, en raison d’un dépassement de plus de 155 000 € des études, achats de terrains et travaux.
Nous avions parlé à l’époque d’un manque à gagner de 330 000 € au terme de cette opération, montant obtenu en additionnant le surcoût évoqué ci-dessus et les 175 000 € de marge dégagée de La Paro, utilisés pour y faire face.
Mais au plan comptable, c'est-à-dire dans les comptes de la commune à la Trésorerie, le bilan global des « Catalounes » s’est soldé par un déficit de 104 087.29 €. Ce « trou » aurait pu être utilement comblé, dès 2009, avec les 100 000 € négociés avec Hérault Habitat et finalement refusés par la majorité contestataire qui pense faire mieux. Sans avoir dit comment, ni quand, ni avec qui.
La réalisation de la station d’épuration a été caractérisée par deux éléments : un dépassement des dépenses par rapport aux prévisions de 318 482.54 € et un emprunt de 718 000 €, excédentaire de 386 314.03 € inutilisés. Mais à quelque chose malheur a été, cette fois, bon et doublement :
- la partie inutilisée de cet emprunt a pu être transférée sur le projet d’extension de l’école, réalisée sans endettement supplémentaire, et, ce, sans frais, ni majoration du taux d’intérêt.
- d’autre part, il n’a pas été nécessaire, à l’époque, de faire appel à la ligne de trésorerie de 500 000 € contractée en 2006 auprès du Crédit agricole.
Cette fameuse ligne qu’il aurait fallu, selon la majorité contestataire, maintenir, en cette année 2010, au même niveau, sans qu’elle daigne en préciser la raison. Ce qui a retardé la décision, finalement prise, alors qu’elle était plus que nécessaire, faute des 100 000 € refusés d’Hérault Habitat. Le bilan de la dernière opération, l’extension de l’école présentera un solde équilibré, malgré un dépassement d’environ 10% des prévisions. Il sera certain lorsque le solde des subventions aura été encaissé, une fois les dernières factures réglées, mais toujours en instance pour cause de blocage du budget.
Et je me dis, que finalement, les Brignacois y apprennent pas mal de choses.
Notamment en ce qui concerne le PAE des Catalounes.
Trouvez vous normal qu'un projet de cette envergure, qui accueille une centaine de maisons, se soit terminé par un déficit pour la commune. Et que ce soit elle qui ait du contribuer à équilibrer le budget en puisant dans ce qu'aurait du lui rapporter le lotissement communal "la Paro".
Cet article nous dit aussi que " la participation des lotisseurs privés aux équipements collectifs (école, station d’épuration et réseau pluvial) a été passée implicitement aux pertes et profits, soit au total 147 000 € et, ce, en raison d’un dépassement de plus de 155 000 € des études, achats de terrains et travaux".
La solution proposée est "Il faudrait en conséquence réaliser sur les 2000 m2 restant de ce lotissement communal des logements sociaux pour pouvoir obtenir 100 000 € nécessaires pour combler ce déficit.
Mon analyse est la suivante : " Si l'on perçoit ces 100 000 € en réalisant les logements sociaux, c'est comme si on donnait une fois de plus le terrain à un organisme, pour l'euro symbolique ? Qu'en pensez-vous ? Encore une bonne affaire, non ?